Le hasard leur a donné la même date. Elles sont l’une et l’autre de belles auteures prometteuses. On connaît ici pour l’instant davantage MissKat, mais patience, bientôt notre Ombres Caresses se dévoile…
« Aline Tosca m’a attribué l’année 2000, par Ombres Caresses
2000. J’avais 25 ans.
Encore jeune, pure et innocente. J’avais rencontré deux ans auparavant celui qui allait devenir mon mari un an plus tard ; la date était fixée.
2000 m’évoque en premier lieu le feu vert de mon homme pour arrêter la pilule, et essayer d’avoir un bébé. Je me souviens de l’angoisse mêlée à l’excitation, à l’idée que neuf mois plus tard, nous pourrions être parents ! Par la suite, nous avons déchanté, vu qu’il aura fallu trois longues années.
2000 m’évoque en premier lieu le feu vert de mon homme pour arrêter la pilule, et essayer d’avoir un bébé. Je me souviens de l’angoisse mêlée à l’excitation, à l’idée que neuf mois plus tard, nous pourrions être parents ! Par la suite, nous avons déchanté, vu qu’il aura fallu trois longues années.
2000 : un nouvel appartement, un couple d’amis que nous voyions très souvent, pour des soirées cinéma (il fallait profiter) ou des repas au resto, décidés à la dernière minute. J’aimais beaucoup ce mode de vie : ne pas laisser le quotidien nous bouffer.
2000 a aussi donné naissance à plusieurs bébés dans mon entourage, et vue l’année, ils ont tous eu droit aux bavoirs, jouets, pyjamas marqués de cette année qui se voulait « spéciale ». J’étais à la fois ravie pour les parents, et un peu triste de ne pas arriver à fonder ma propre famille.Et côté érotisme ?
2000 a aussi donné naissance à plusieurs bébés dans mon entourage, et vue l’année, ils ont tous eu droit aux bavoirs, jouets, pyjamas marqués de cette année qui se voulait « spéciale ». J’étais à la fois ravie pour les parents, et un peu triste de ne pas arriver à fonder ma propre famille.Et côté érotisme ?
Une sainte innocente j’étais. J’étais timide, je n’osais rien, j’étais complexée… Je n’avais jamais vu un sex toys de ma vie, je n’avais jamais lu un livre érotique (ni un texte sur internet), la sodomie me terrifiait, l’échangisme me paraissait malsain, le BDSM relevait de la folie vicieuse…. J’ai bien changé en dix ans !
Je suis devenue maman, j’ai divorcé, j’ai connu plein d’expériences très variées, et je crois que je me suis (enfin) découverte (au sens propre, comme au figuré). »
Je suis devenue maman, j’ai divorcé, j’ai connu plein d’expériences très variées, et je crois que je me suis (enfin) découverte (au sens propre, comme au figuré). »
« Souviens-toi en 2000, par Miss Kat
Un petit jeu circule sur Facebook : un de vos contacts vous attribue une année et vous devez raconter vos souvenirs. Selon les profils, les textes sont plus ou moins chauds.
On m’a attribué l’année 2000 pour me souvenir.
L’année avant mon mariage. Cette année-là, mon futur époux et moi avons beaucoup fréquenté les clubs échangistes. Nous n’avions pas d’endroit préféré : il nous arrivait de nous perdre le samedi soir dans la foule des « gros » clubs, comme l’Overside ou les Chandelles, ou de savourer, la veille d’un jour de repos, le charme cosy de l’Emmanuelle. Il a fermé… Je me demande à quoi ressemble l’Overside maintenant.
Des anecdotes en club, j’en ai plein cette année-là :
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Cette femme, jolie et souriante, à qui je plaisais et qui pour me le faire comprendre, s’est mise à danser devant moi. Elle portait des bracelets lourds. Je le sais car, elle a voulu tourner et j’en ai pris un coup sur la tempe. Je me suis enfuie vers les toilettes tête baissée pour masquer mon fou-rire alors qu’elle me poursuivait en s’excusant.
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Mon côté gaffeuse : Quand en arrivant dans les coins câlins, dans la un silence à peine ponctué de gémissements je lance « Ils dorment ? »
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Le couple mignon, adorable, vraiment à croquer, qui nous dit : « Et ben nous, on a un grand break » à quatre heures du matin, sous la neige à la sortie de l’Overside. Et nous, fatigués (et à l’Ouest) : « Profitez-en bien ! ». Ce n’est que le lendemain au petit déjeuner que nous avons compris : « Chéri, c’était des avances, non ? »
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Et enfin, cet homme qui grâce à moi et j’en suis fière, se souviendra toute sa vie que non, trois fois non, on ne m’appuie pas sur la tête pendant une fellation : sinon je mords, c’est un réflexe. Non mais !
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La première fois que j’ai vu les yeux de mon homme briller quand je me faisais prendre par un autre. Et son sourire complice quand j’ai joui. Je le savais déjà, mais ça n’a fait que renforcer mon choix : c’était lui et pas un autre. »
coucou difficile de lire le texte sur ce fond bois (vraiment)