Sexe, mensonges et banlieues chaudes

9782842717902_1_75 est un roman de Marie Minelli. C’est une histoire d’amour des temps modernes. Dans la lignée de Bridget Jones, de Sex and the city, Marie Minelli campe son histoire dans les quartiers d’une grande ville. Ainsi Paris, côté riche, côté pas riche est le lieu de tous les possibles. Sara qui ne manque de rien, au contraire, s’ennuie dans une vie luxueuse écrite d’avance et depuis longtemps. Elle décide de trouver du travail sans l’aide de qui que ce soit, elle veut s’affranchir du carcan de son entourage et disons-le sans détour, elle rêve d’un bel amour. Elle voudrait frémir, aimer, être aimée et jouir. C’est une quête du bonheur qui s’amorce dans ce livre. Marie Minelli dans une langue moderne, joyeuse, met en scène des femmes tourbillonnantes, donne à voir une Sara volontaire, facétieuse, effrontée. Elle nous offre un personnage attachant. Tous les ingrédients qui font une histoire de chick-litt réussie sont là. Contexte urbain, monde fashion, attirance pour un univers inconnu. Quand Sara décroche un job à la télévision, elle n’hésite pas à empiler les mensonges, faux nom, fausses origines, faux parcours. Elle croise les yeux du mystérieux Djalil et rien ne l’arrête. Est-ce que Sara trouvera le courage de quitter sa vie dorée, son fiancé richissime pour vivre librement l’amour de celui qui ne lui fait aucune promesse ? « Est-ce que l’amour c’est jouir ensemble ? Ou est-ce que l’amour c’est se marier ensemble ? » se demande-t-elle page 68. C’est un roman d’une belle fraîcheur, divertissant. J’aurais aimé lire davantage de scènes chaudes. En effet, Marie Minelli les raconte finement et sans forcer le trait, comme ici, page 107 et 108 : « Je ne sais pas comment, je me retrouve étendue sur une sorte de couverture de travaux, devant des outils suspendus à un mur, à demie-nue. Comme dans mes fantasmes, Djalil est allongé sur moi, et son sexe n’a rien à envier à ma bouteille de Rexona. »  » L’entrepôt sent la sueur, la bite, les fluides en tous genre. La vue des outils m’excite, la vieille couverture cracra est plus belle que tous les dessus-de-lit de soie que j’ai jamais vus, et même la flaque d’huile là-bas, au fond, prend des airs d’oasis dans le désert. » Une lecture divertissante, un moment de dépaysement. Se procurer le roman de Marie Minelli aux éditions de La Musardine : http://www.lamusardine.com/P15573-sexe-mensonge-et-banlieues-chaudes-minelli-marie.html

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