Entretien avec Gilles Milo-Vacéri

Bonjour Gilles, j’ai cette chance d’avoir dirigé pour Collection Paulette ton superbe roman : Les nuits de Sophia et ce n’est plus un secret, les romans de ta plume programmés aux éditions du 38 sont nombreux avec notamment pour le 15 octobre, L’affaire Aurore S..

Sophia, Aurore, qui sont ces personnages magnifiques ?
Dans mes récits, il y a toujours une part de fiction et une autre de réalité, que j’entremêle soigneusement pour mieux perdre mes lecteurs. Si la première sort tout droit de mon imagination, la seconde est puisée dans mon passé et mes expériences personnelles. D’ailleurs, en ce qui me concerne, cela ne s’arrête pas à la création des personnages, mais c’est un autre débat.
Ainsi, Sophia est une femme que j’ai croisée – sous un prénom différent bien entendu – il y a longtemps et perdue de vue. C’était une amie qui avait rencontré les mêmes soucis que l’héroïne du livre et avec qui j’ai beaucoup parlé pour la soutenir. J’aime cheminer entre vrai et faux, alors peut-être que la rédemption de Sophia ressemble à celle de mon amie d’autrefois ? En entretenant cette part de mystère sur mes livres et leurs vérités cachées, je donne aux lecteurs un immense pouvoir qui n’a pas de prix : rêver et imaginer seul ce qu’il a envie de croire.
Pour Aurore, c’est encore plus particulier et la sortie de ce thriller devrait susciter quelques réactions de surprise. Alors, un scoop pour toi ? Ce personnage n’en est pas vraiment un et elle existe bel et bien, tout est révélé dans le livre et pour l’instant, je te dirai simplement qu’il s’agit de la femme de ma vie. Pour en savoir plus, il faudra patienter jusqu’au 15 octobre.

Les éditeurs qui rêvent de t’avoir dans leurs escarcelles, et pas les moindres, sont nombreux. Pourquoi nous ?
Pour bien comprendre, cela mérite un retour en arrière. Depuis presque cinq ans, j’ai mis en place une vraie stratégie pour réussir dans l’écriture et vivre de ma plume. C’est d’ailleurs ma seule activité et crois-moi, à raison de 15 heures de travail par jour, on peut parler de réelle profession.
À mes débuts, j’ai rencontré des escrocs qui se faisaient passer pour des éditeurs, mais je ne m’en suis pas trop mal sorti en évitant le pire. J’ai eu la chance d’entrer dans l’écurie Harlequin HQN et c’est là que j’ai appris toutes les techniques de l’écriture. Au passage, il faut arrêter de rêver, écrire est un métier et le talent, quel qu’il soit, ne suffit pas. Je savais raconter des histoires, mais… pas les rédiger (concordances de temps, point de vue, dialogues, etc.). Je leur dois beaucoup et si j’en suis là, c’est vraiment grâce à eux.
Malheureusement, si tu veux percer, tu n’as que deux possibilités qui reposent sur un facteur commun essentiel. Soit tu signes dans une grande maison, soit chez un éditeur moins important mais solide et sérieux, les deux reposant sur une condition sine qua non, la publication du support papier. Aujourd’hui et sans toutefois le négliger pour autant, je pense avoir fait le tour du numérique qui ne représente qu’à peine 3 % du marché. Si je veux monter une marche de plus, je ne peux plus me cantonner à cet aspect de l’édition. Pour l’instant, sans trop en révéler, disons que je suis en pourparlers avec des maisons réputées sur la place parisienne, cependant, je n’ai encore rien signé et l’espoir fait vivre !
Je développe donc mon activité aux Éditions du 38 pour différentes raisons. Les premières sont professionnelles et déjà décrites plus haut. Ensuite, eh bien, c’est grâce à toi, ma chère Aline, si j’ai connu cette maison. Il y a Anita, la directrice, avec qui j’ai noué une solide amitié et une saine complicité. Ma venue repose donc sur le sérieux du 38, son organisation (soumission des projets, décisions rapides, ligne éditoriale en adéquation avec mes écrits, editing, distribution / diffusion, publication papier, etc.) et sur un attrait humain qui chez moi, reste essentiel et primordial. Pour mieux cerner le débat, j’avais besoin d’une maison d’édition sérieuse, dans laquelle je pouvais avoir confiance et me sentir à l’aise, d’autant plus qu’un auteur doit être soutenu par son éditeur. Je parle de la promotion des titres, des lancements, de l’accompagnement du projet et même pour un détail qui pourrait paraître saugrenu, mais l’attrait des premières de couverture qui engendre partiellement le succès d’un titre. Eh oui, ce petit rien est crucial pour les ventes !

Dans Les nuits de Sophia, tu explores un monde qui est proche du pornographique, pourtant, l’histoire, la psychologie, sont bien présentes. Quel est donc ce secret d’écriture qui te rend si adroit et si sensible ?
Je vais être cash, décrire une scène de sexe, c’est à la porté du premier venu, car la sexualité est un acte humain et naturel, relevant de la vie. Tout le monde sait ce que c’est, enfin normalement. Si tu veux faire la différence, tu dois agrémenter les scènes en apportant un scénario crédible, en retirant la vulgarité qui ne sert à rien et en écrivant une véritable histoire.
Je fais des recherches pour mes textes érotiques, comme je peux en faire pour les romans historiques, par exemple. Je crée des personnages avec des fiches, j’ai une timeline (repères chronologiques des actions, interventions / interaction des perso., etc.), je gère le récit par chapitre via mon storyboard. Pour faire simple, j’y mets le même soin que pour un thriller ou un polar.
Ainsi, cela crée une véritable atmosphère, des personnages qui ne se résument pas à des acteurs de X avec une longueur de pénis ou une taille de soutien-gorge. Ils pensent, ils sont humains, ils vivent et ont des problèmes comme tout le monde, en étant intégrés dans un récit qui tient la route. Le sexe fait partie de la vie et intégrer cette dernière à une histoire érotique la rend plus réelle, plus crédible et facilite l’identification du lecteur au personnage.
Sophia a des soucis et c’est une rencontre qui va la faire évoluer, mais pas que sur le côté sexe. Ses raisonnements, ses pensées comme ses projets professionnels, ses habitudes de vie, tout se rejoint pour créer une femme actuelle, confrontée à des problèmes qui pourraient toucher n’importe qui. Vie moderne, travail à responsabilités, sexe, divorce…

L’affaire Aurore S. semble déjà intriguer beaucoup ton lectorat. Est-ce trahir que de penser que ce roman a déjà ta préférence parmi tes œuvres ?
Je reçois déjà quantité d’e-mails de mes lectrices fidèles me demandant des précisions sur ce roman, sa nature et pourquoi j’en parle autant. Avec ta précédente question, j’avais déjà levé un coin du voile en faisant une première divulgation.
Après pratiquement une centaine de nouvelles, une quinzaine de romans, je t’affirme que L’affaire Aurore S. est le meilleur de tous mes écrits et de très loin. C’est le premier que j’écris avec mon cœur et non en raisonnant comme auteur, ceci expliquant cela.
Allez, un deuxième scoop ? Je peux te confier que le livre fera du bruit lors de sa sortie, tout du moins dans notre petit monde littéraire. Si tu préfères, ce roman n’est pas qu’un roman et dès les quatre premières pages, la surprise sera hallucinante – et je pèse mes mots – pour le lecteur et c’est une certitude.
Alors, je fais ce qu’il faut pour qu’il bénéficie d’une plus grande audience et j’en profite pour remercier la trentaine de blogueuses qui m’accompagne sur ce lancement et la promotion du titre. Idem, sans Anita, non seulement le projet n’aurait pas vu le jour si rapidement, mais je sais qu’elle va se démener afin de le promouvoir au mieux. C’est fantastique d’être ainsi soutenu !
Je sais qu’il plaira, cela ne peut pas être autrement, non que je fasse un excès de confiance en moi, ce serait mal me connaître, mais tout simplement parce que ce thriller fera… rêver !
Tu vas alors me demander, mais comment peut-on faire rêver avec un thriller ? En inventant le nouveau genre du romantico-thriller, peut-être ? (Sourire) Rendez-vous le 15 octobre pour en savoir plus et je conclurai ainsi : La vérité dépasse souvent la fiction, c’est encore plus vrai dans L’affaire Aurore S..

Que puis-je te souhaiter de mieux ?
Si tu m’avais posé cette question il y a un an, j’aurais répondu différemment. J’aurais formulé un vœu simplement professionnel, comme de me souhaiter la réussite et de m’accomplir dans ce métier pour lequel j’ai déjà fait beaucoup de sacrifices, y compris dans ma vie privée, et consacré l’essentiel de mon temps et toute mon énergie. Ça, c’était avant et même si cette vérité d’autrefois est toujours d’actualité, elle est passée au second plan.
Aujourd’hui, si tu le permets, ma réponse aura une saveur différente et plus énigmatique. L’affaire Aurore S. sortira le 15 octobre prochain et je n’espère qu’une chose avec la publication de ce livre. Je souhaite une réaction, une seule et unique, et je ne te dirai pas laquelle ! Cela n’a rien à voir avec l’accueil de mon lectorat, les chiffres des ventes ou que sais-je encore. Non. Je n’attends qu’un truc dingue… Oui, une dinguerie, j’ose le dire, mais c’est encore une autre histoire sur laquelle je ne veux pas m’expliquer.
Alors oui, souhaite-moi, s’il te plaît, ce que je n’ai pas voulu dire et ce sera vraiment le meilleur et la plus belle chose au monde pour moi. Merci, Aline !

Merci Gilles, tellement…

Tu en parles aussi sur ton blog : Ici

Commander Les nuits de Sophia : Ici

 

Lumière sur Barbara Katts

Pour tout vous dire, j’avais très envie de poser quelques questions à Barbara Katts, qui signe chez Collection Paulette une série en six épisodes dont les trois premiers sont déjà disponibles : Journal d’une libertine

1 Pour ceux qui ne savent pas encore, qui es-tu BK ?

Je suis une auteure toute neuve sur le marché de l’édition ! J’ai toujours adoré lire et c’est tout naturellement que j’écris, des textes courts depuis toujours, des romans depuis cinq ans environ. J’aime écrire, inventer des histoires. C’est une passion qui me tient éveillée la nuit et qui fait germer dans ma tête un tas d’idées que j’enregistre sur mon ordinateur, avant de trouver le temps de les développer.

2. Dans ta série parue chez Collection Paulette, tu décides d’adopter pour écrire ce genre littéraire un peu intimiste qu’est le journal. Pourquoi ?

C’est mon premier « journal intime » et j’ai beaucoup aimé cet exercice de style. J’ai voulu m’y essayer. Au départ j’écrivais à la troisième personne et puis j’ai tout changé, pour que le texte sonne comme une confidence chuchotée au creux de l’oreille, comme un aveu écrit tard dans la nuit, à la lueur d’une chandelle, dans une solitude absolue. J’ai voulu que les lectrices et les lecteurs entrent dans la peau de la narratrice et éprouvent une réelle empathie pour le personnage, qui se livre à nu, comme si, justement, personne ne devait jamais lire ni émettre de jugement sur ce qu’elle raconte. J’espère y être parvenue.

3. Que représente le libertinage pour toi ?

Tout d’abord, je tiens à préciser que je n’ai pas écrit un livre sur le libertinage, ni sur les libertins. Loin de moi l’idée d’établir un descriptif exhaustif de ce monde, ni d’émettre un quelconque jugement de valeur. J’ai écrit une histoire qui se déroule – en partie- dans le milieu libertin, ce qui est différent.

Le sujet de mon récit est la quête du bonheur chez une jeune femme qui, pour trouver ce qu’elle cherche, emprunte un jour la voie du libertinage.

J’ai déjà abordé le thème de la quête du bonheur dans d’autres romans, notamment Une si douce illusion, publié aux éditions Harlequin HQN et Les Amours de Charlotte, publié aux éditions Numériklivres, mais dans des contextes et au travers de problématiques différents.

Ici, dans Journal d’une libertine, j’aborde la problématique de la confusion – fréquente – entre le plaisir et le bonheur. Il me semble qu’un individu peut éprouver beaucoup de plaisir, sans pour autant ni nécessairement ressentir du bonheur. Il ne faut pas s’y tromper, mais qui est infaillible ?

4 – Comment as-tu choisi les sujets de tes six épisodes ? (Et pourquoi)

La manifestation du désir comme la recherche du plaisir peuvent prendre de multiples formes ; j’ai voulu, dans chaque épisode, aborder le descriptif de pratiques différentes au travers de l’initiation de la narratrice et de ses découvertes. Là encore, je suis loin d’avoir fait le tour de la question… En tant qu’auteur, il me faut tenir compte de l’évolution du personnage principal au cours de l’histoire. Elle s’essaie à des pratiques, éprouve des émotions et donc fait des choix. Il existe une infinité de libidos possibles, mais il faut qu’il y ait une cohérence dans le récit par rapport au caractère du personnage. D’où le choix de certaines pratiques plutôt que d’autres.

5 – Quels sont tes projets d’écriture pour 2016 et 2017 ?

J’ai de nombreux projets en cours et c’est bien là tout le problème : je ne sais plus où donner de la tête ! Je suis continuellement en phase d’écriture ou de relecture, ou les deux ! J’écris en ce moment une histoire courte sur une jeune femme et sa passion pour un petit quelque chose dont je vous réserve la surprise, j’ai en tête la suite toute écrite de « Bienvenue en enfer » publié chez Numériklivres, un polar trash qui le sera encore bien davantage dans la saison 2, je voudrais écrire une belle histoire d’amour torride dont j’ai imaginé l’histoire pas plus tard qu’aujourd’hui… Bref. J’aime autant écrire de l’érotisme que du polar ou de la romance, et ce qui est constant, c’est le point de vue, toujours féminin, de mes personnages principaux.

Lien vers mon blog : http://desirsalire.com

Mot de l’auteur :

Un grand merci à mon amie Aline Tosca pour m’avoir proposé cet interview, à Collection Paulette qui m’a fait confiance en me commandant ce texte, aux lectrices et lecteurs qui me lisent et me font part de leurs sentiments sur ce que j’écris et à mes proches, qui m’écoutent parler de mes personnages fictifs pendant des heures et probablement de façon redondante, sans sourciller. L’écriture est pour moi un plaisir sans cesse renouvelé, et savoir que des personnes aiment me lire me comble de joie.

Alors merci encore et à très bientôt !

Barbara Katts

Non mais c’est nous qui sommes ravies d’accueillir un si beau texte chez Collection Paulette et moi qui te dis un grand merci 🙂

Pour vous procurer cette série parue dans La malle aux épices chez Collection Paulette :

Journal d’une libertine

 

 

 

Fragments de femmes

12243183_440045499515629_5473773828593231469_n  Sans aucun doute, chaque femme qui a écrit dans cet ouvrage collectif va raconter une petite histoire, un secret, dire une confidence. Dans les textes qu’elle a écrits bien sûr, mais aussi autour des textes du livre.

Entre autres belles publications, chez Collection Paulette, paraît Fragments de femmes. La photo de couverture est de @Mister Zen. Les textes sont signés MissKat, Cassandra Maraval, Clarissa Rivière, Julie Derussy et Aline Tosca. Oué, moi et j’en suis toute tripotée de l’intérieur.

L’idée ? Au début, on découvre un livret minuscule, oublié, de Marguerite Duras, ça s’appelle La mer écrite. On trouve ça beau comme tout, ce sont des photos sur lesquelles elle a écrit des phrases, un partenariat. On vire on tourne et on se dit qu’on ferait bien un livre dans cette idée, on l’appellerait La femme écrite. En avançant dans le projet on s’est éloigné du livre signé Marguerite Duras. On a trouvé notre titre. C’est un livre d’amour, le nôtre puisqu’on s’aime et celui de l’écriture. Attention, c’est sensuel, fripon, coquin. J’en dis pas plus, je laisse à mes sista writers  le soin de le faire !

Epub Gratuit

 

Nue devant lui

 

Résas, précommandes (oui c’est comme pour les soirées et spectacles), c’est possible ou alors Amazon et consorts. Mais avec la commande via moi, on a la dédicace personnalisée, le baiser rouge à lèvres sur la page de la dédicace et les frais de port offerts…

11756608_1060594090618949_1968459960_n

Disponible également dans sa version numérique :

imagefgbg

http.www.collection-paulette.fr/ (ou sur Amazon, Numilog etc)

Et ma page Facebook, tiens, pour l’occasion :

https://www.facebook.com/pages/Aline-Tosca/143364162477233?ref=hl

Liaisons impudiques – Clarissa Rivière

Clarissa Rivière est un auteur phare de la collection Osez 20 histoires des éditions de La Musardine. C’est dans un registre très différent que je la retrouve aujourd’hui avec un recueil de textes érotiques et plutôt intimistes, illustré de photographies crues de Pino. Tout ça dans la collection Sextasy des éditions Numériklivres. 

D’habitude, j’aime ses histoires, elle n’a en effet pas son pareil (ou sa pareille) pour camper des situations sensuelles avec fraîcheur et une once de désinvolture. Son écriture fluide sert son petit monde littéraire à ravir. Mais elle ne cesse de me surprendre, par sa liberté, cette liberté de plume qu’elle s’accorde et cette sorte de bienveillance qu’elle fait planer, toujours, sur chacun de ses personnages. Clarissa Rivière aime ses personnages.

Il s’agit d’un recueil de textes à mi-chemin entre la poésie, la nouvelle, le texte court, la pensée érotique.

« En quelques minutes, il lui fit tout oublier. Magali sentait la jouissance monter peu à peu. Très localisé d’abord, là où l’objet s’activait avec précision, son plaisir changea bientôt de dimension et explosa dans chaque parcelle de son corps. Elle ne put s’empêcher de crier. Magali n’avait jamais connu un si bel orgasme de sa vie. Elle laissa l’olisbos glisser doucement de son sexe et resta longtemps immobile, sous le choc, reprenant son souffle et s’endormant peu à peu. » (Antiquité)

« Elle regardait chaque femme, les détaillait. Choquée et enflammée à la fois. Certaines ressemblaient à de jeunes adolescents. Seul le bout de leur sein pointait et se détachait de leur torse plat. D’autres étaient de véritables madones, énormes, débordantes, et pourtant gracieuses.
L’idée lui vint alors d’enlever son haut de maillot de bain elle aussi, et ses seins apparurent, lourds, blancs, nacrés, tremblants de peur et de timidité. Lentement, avec une désinvolture feinte, elle s’enduisit de crème solaire. Son désir devint si fort qu’elle s’abattit sur le sable et s’y frotta jusqu’à l’apaisement. Le contact des grains durs contre sa peau était presque douloureux, le mince tissu de son maillot ne la protégeait guère, mais il ne pouvait être question de se toucher directement, au milieu de ces femmes exposées. Soulagée, Julie reprit ses esprits. Imaginant des regards braqués sur elle, craignant d’avoir été surprise, elle préféra lever le camp rapidement. » (À la plage)

Clarissa nous offre des textes charmants, aux petites touches impressionnistes, à la féminité majestueuse. J’aime aussi les photographies de Pino, en contraste presque, davantage sexuelles quand Clarissa lutte pour ne pas en dire trop. C’est un joli mariage.

Ce livre est mon grand coup de cœur féminin de l’été, c’est un livre fait pour l’amour et l’oisiveté, agréable à aborder, un mélange de finesse et de sensualité.

Image

http://www.storenumeriklire.com/litterature-erotique/278-les-liaisons-impudiques-de-clarissa-riviere-photographies-by-pino.html

On retrouve Clarissa Rivière (et moi aussi) dans le dernier sorti de la collection Osez 20 histoires, celui de l’été, qui dit été dit torride, qui dit torride dit Dorcel car il s’agit d’un partenariat dont j’ai déjà parlé dans ce blog. Je l’ai lu, j’ai apprécié une nouvelle fois ce recueil aux accents exotiques :

http://www.lamusardine.com/P28250-osez-20-histoires-de-sexe-torride-collectif.html

Image

Miss Kat et Denis : Les amoureux libertins

 

Oh le joli livret ! Oh la délicieuse dédicace (oh la garce que je suis car je la partage) :

« Pour ma sista d’écriture. Chiche que je t’offre le tome 2 en te le donnant moi-même ! J’espère que tu aimeras ce petit bout de moi. »

Je veux que la prochaine fois c’est pas le facteur qui me donne le livre ! On fera faire connaissance à nos vernis : toi en rouge et moi en noir et le tout pailleté (En rouge et noir…)

Mais revenons au livre.

Les amoureux libertins : Premier tome donc, publié dans la Collection de la Tulipe noire, chez ILV (In libro Veritas), les textes sont de Miss Kat, les illustrations de Denis Verlaine. Moi, rien que là, ça m’émoustille, c’est le moment du levé de rideau, je suis petite, je suis devant la télé, y a Au théâtre ce soir (pour ceux qui ont pas connu rendez-vous sur Wikipédia).

Entre mes mains, un livret, un flyer, une promesse de divertissement, un conte illustré.

Ce livre tient sa promesse. La plume de Miss Kat, d’abord, très nuancée, délicate, les pastels de Denis qui se marient à l’écriture, la servent, ajoutent une couleur coquine.

Que nous dit la quatrième de couverture ?

« Ce conte pour adultes, illustré comme un carnet de voyage, raconte le cheminement d’un couple égaré sur la route de son quotidien, qui va voir sa vie bouleversée par l’intervention de 3 partenaires hors du commun. »

Il va en effet falloir que le ciel s’en mêle pour que Noémie et Franck retrouvent le goût de leur amour, un amour qui s’alimente depuis le début d’échanges en clubs libertins.

Un conte très vivant, aux dialogues nombreux, pimentés, enjoués, grinçants parfois, des illustrations évocatrices, de quoi passer un moment bien agréable. Moi j’ai pensé à un vaudeville érotique.

Pour bien comprendre le propos de Noémie, la protagoniste, c’est par ici :

« C’était à la fois la mode et l’épreuve du feu. La plupart des filles en ressortaient dégoûtées, avec l’envie d’un homme romantique qui ne ferait que les regarder dans les yeux en leur caressant la main. Pas moi. J’ai pris un pied d’enfer ce jour-là. »

Amoureux-libertins1-300x166

Ne manquez pas de lire cet étonnant livret en vous le procurant ici :

http://www.inlibroveritas.net/oeuvres/29568/les-amoureux-libertins

Suivre l’actualité des Amoureux libertins sur Facebook :

https://www.facebook.com/pages/Les-amoureux-libertins-Ecrit-par-Miss-Kat-et-illustr%C3%A9-par-Denis-Verlaine/1436244726615364?fref=ts

Toute l’actualité de Miss Kat :

http://www.miss-kat.com/

 

Amandine Martin : éditrice web

Facebook est un outil surprenant pour qui sait l’utiliser. C’est là, qu’avec Amandine, du site Histoires libertines, nous nous sommes rencontrées. Je peux vous assurer que c’est une sacrée nénette. Lisez plutôt ce qui suis…

1 – Qui êtes-vous Amandine ? Vous avez le droit de dire un mensonge…

Bonjour, je m’appelle donc Amandine, j’ai la trentaine et je vis à Paris rive gauche. J’ai créé le site www.histoires-libertines.com car j’aime les histoires érotiques et je trouvais que le web manquait de sites de qualité. Je garde mon mensonge pour plus tard…

2 – Votre site est remarquable et dans sa construction et dans son contenu. Vous l’avez monté toute seule à tous points de vue ?

Pour la construction du site… ouh là là ce fut compliqué !
Je suis d abord passée par un développeur freelance qui a rendu un travail épouvantable alors j’ai décidé d’appliquer un bon vieux dicton du girlpower : « débrouille-toi toute seule, pas besoin d’hommes ».
Et peu à peu, j’ai tout repris, tout refait. Pour des choses très techniques je suis passée par de pros. Au moment ou ils liront ces lignes, le site aura entièrement changé. Nouveau design et beaucoup de nouveautés, j’espère que le résultat plaira. Par contre pour cette version, je suis passée par des pros. Comme le site accueille plus de 53.000 visiteurs uniques par mois, j’ai voulu abandonner ce côté blog et prendre un virage plus « pro ».
D’ailleurs, je quitte ma casquette de webmastrice pour devenir directrice de publication.

3 – Je me demande… si vous écrivez… Ce que vous écrivez… Vous écrivez ?

J’adorerais écrire et être publiée ! Mais je laisse cela à ceux qui en ont le talent. Je préfère le rôle d éditrice web. Contrairement à ce que l’on pourrait penser beaucoup de textes reçus ne sont pas publiés sur histoires-libertines.com et il y a un gros travail de relecture et de correction.

4 – Pornographie, érotisme, vous faites une distinction ?

Oui, je fais une distinction.
L’érotisme est sensuel, suggestif.
Le porno est plus direct et « appelle un chat… un chat. »
Personnellement j’aime les deux que ce soit en littérature ou en cinéma.

Ça dépend de l’humeur…

5 – Un livre, un seul. Un personnage de film, pas deux. Vous dites quoi ?

Un livre : le vôtre que j’ai hâte de lire (sinon en déjà lu : les Histoires d’O)…

6 – Allez, avouez… Votre fantasme, c’est…

Mon fantasme… Hummmm… Ayant eu une vie privée très bien remplie, je ne fantasme plus sur des actes des positions… Pendant une année avoir un harem d’hommes et de femmes à mon service !

Un infini merci Amandine pour ce moment très agréable passé ensemble. Il faut absolument aller se promener sur le site d’Amandine qui arbore un nouveau design et permet de lire des histoires de qualité, des articles intéressants. Je gage que ce havre libertin déjà en vogue n’a pas fini de grandir…

Histoires libertines

Les filles de l’an 2000 (Cette année-là 2)

  Le hasard leur a donné la même date. Elles sont l’une et l’autre de belles auteures prometteuses. On connaît ici pour l’instant davantage MissKat, mais patience, bientôt notre Ombres Caresses se dévoile…
« Aline Tosca m’a attribué l’année 2000, par Ombres Caresses
2000. J’avais 25 ans.
Encore jeune, pure et innocente. J’avais rencontré deux ans auparavant celui qui allait devenir mon mari un an plus tard ; la date était fixée.
2000 m’évoque en premier lieu le feu vert de mon homme pour arrêter la pilule, et essayer d’avoir un bébé. Je me souviens de l’angoisse mêlée à l’excitation, à l’idée que neuf mois plus tard, nous pourrions être parents ! Par la suite, nous avons déchanté, vu qu’il aura fallu trois longues années. Lire la suite

Les métiers du livre : Poète

Ah le voilà ! Oh les beaux yeux bleus… Mais qu’est-ce qu’il est grand ! S’ils sont tous comme ça dans la famille, à toucher les nuages… Oh pardon, il attend la question… Voilà, ça vient (la question) !

Qui es-tu Galandin ?

Un rêveur, un épicurien, un passionné. Amoureux des grandes choses du monde. Attentif aux petits plaisirs de la vie.

Si loin que je me souvienne, j’ai toujours eu la tête dans les nuages. Plus qu’écrire, j’aime conter à mon entourage des histoires de notre Histoire, de mes aventures culinaires, de mes voyages, de mes rêves nocturnes, de mon imaginaire. J’ai besoin de partager et de communiquer tout ce que j’aime. Enfant, j’étais timide et mes rêveries étaient une source d’évasion. Lire la suite